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Jour 102 - Médina de Rabat, Fnac Berbère

Mercredi 09 janvier 2013 - 0 kms - Post n° 102


Barth : J'ai beaucoup de mal à écrire ces jours-ci… Je passe beaucoup de temps à plancher sur des questions techniques sur l'ordinateur et je manque de courage pour pour en plus trouver les mots pour le raconter. Heureusement, nous faisons quelques pauses dans le bricolage. Aujourd'hui nous avons frappé en vain à la porte de l'Institut Français, au cas où… Et comme à chaque fois qu'on sort, je prends l'appareil photo pour m'aérer le regard ! Cette fois, je tiens une série sur Fanch qui je l'espère compensera ma flemme…

Dans la soirée, nous avons une réunion skype avec Fab, le président de LibLab. En plus des nouvelles et de la programmation de quelques événements quimpérois à venir, il nous a trouvé un contact à Casablanca ! Il s'agit d'une association qui promeut le Libre dans la culture marocaine, un LibLab marocain en quelque sorte ! C'est formidable de sentir que notre régie quimpéroise s'organise de mieux en mieux, nous faisant gagner un temps précieux, tout en commençant à trouver son sens au-delà de Geocyclab. Bravo et merci à toutes et tous, et longue vie à LibLab !


Fanch : Excepté pour les pause repas, on ne sort que trop rarement la tête à la surface du travail… Mais on tente d'aller faire un tour à l'Institut Français du Maroc par simple curiosité. Après un court passage à l’accueil, nous appelons la responsable des expositions, ce sera un coup dans l'eau, son agenda des jours à venir ne nous laissera aucune chance.

Mais cette promenade nous permet de sortir du quartier et de découvrir le Rabat occidental. De grosses et puissantes cylindrées empreintent le boulevard bordé d'une rangée de palmiers et slaloment entre les fontaines. Les marchands ambulants et les petites échoppes de la médina font place aux banques, agences d'assurances et boutiques de design d'intérieur. Les odeurs de gaz d’échappements remplacent celles de poissons, d'épices et de poubelles… Les deux mondes s'entrechoquent, se côtoient, commercent et s’influencent mutuellement mais la séparation reste nette. Et puis je voulais en parler avant-hier, il y a aussi ces terrains-vagues de bords de mer où s’enlacent quelques amoureux et où les familles pique-niquent avec vue sur l'atlantique. C'est une bande de terre sableuse coincée entre la dernière route du Maroc et l'océan. Étant donné le nombre d'éclats de verre éparpillés au sol, j'imagine, à l'heure où les silhouettes se perdent dans l'ombre, les jeunes et moins jeunes se regrouper pour braver discrètement l'interdit en décapsulant quelques canettes de Heineken. Rabat a plusieurs visages et Allah aime le contraste.

Même avec une petite relance, toujours pas de réponse de l'école d'informatique… dommage pour eux, dommage pour nous !

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